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Psychologie du travail et des organisations

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Présentation au sujet: "Psychologie du travail et des organisations"— Transcription de la présentation:

1 Psychologie du travail et des organisations
Année universitaire ) UE1 Théorique de spécialisation en Psycho-sociologie du travail (Master1)

2 Introduction Générale
Management de projets - Planification Introduction Générale « La raison d'être d'une organisation est de permettre à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires. » « Les gens sont disciplinés. Pensez, depuis le temps qu'on les enrégimente, qu'on les englobe, qu'on les planifie, qu'on les organise ! » La psychologie du travail Le comportement organisationnel Placer le développement des organisations dans son contexte historique Situer les auteurs dont les idées ont eu un impact sur les organisations : Taylor, Fayol, Weber, Mayo,... Présentation du contenu de la formation Planification.ppt / / V 3.2 / djd

3 Les contenus de formation
Introduction à la psychologie du travail et à l’analyse des organisation – les grandes écoles théoriques Les théories de la rationalité L’école des relations humaines Décision et rationalité dans l’organisation Conflits sociaux et négociations de travail Pouvoir, autorité et management Les cultures organisationnelles et l’identité dans les relations de travail Nouvelles formes de management et souffrance psychique au travail

4 Psychologie du travail et comportement organisationnel
Les différents modèles de rationalité

5 La psychologie du travail
La psychologie du travail comme « l’application de la psychologie au domaine du travail » Une discipline en développement qui reflète un nouveau besoin des individus et des organisations dans un contexte de postmodernité Cherche à analyser et à interpréter les comportements physiques, émotifs et cognitifs des individus et des groupes dans leur milieu de travail et à expliquer l’apparition, le maintien ou la disparition de ces comportements Cherche à comprendre la nature et la signification du comportement des organisations dans leur environnement (Dolan et al, 2012) Vise à adapter le travail à l’homme (ergonomie) vs adapter l’homme au travail (néomanagement ?) S’intéresse à l’interaction Hommes Organisation Contexte postmoderne : - La postmodernité est l'éclatement des références temporelles et locales (modèle passé et croyance dans le progrès) c’est la crise des métarécits (lyotard) qui donnaient un sens homogène à l’histoire.
 - La montée de l’individualisme - La sociologie postmoderne donne une place centrale à l'imaginaire de l'ici et maintenant (Michel Maffesoli) - L'ère postmoderne contribue à la fragmentation de l'individu : l’identité se fragilise (Brouillage identitaire, Boutinet) plus grande flexibilité identitaire fragmentation de la société - Crise des institutions (panne de la transcendance) - L’efficacité remplace la légitimité ; la gestion remplace le politique ; le contrôle, (l’évaluation) la propriété ; et nous nous retrouvons finalement avec des organisations qui prennent des décisions avec de l’information. La postmodernité ainsi entendue est un mode de reproduction sociale d’ensemble, régulée de manière décisionnelle et opérationnelle plutôt que de manière politico-institutionnelle (Michel Freitag). - Notion forgée en opposition aux grandes idéologies 
de la modernité, la postmodernité ouvre la voie 
à une nouvelle ère. Celle de l’éclatement des savoirs 
et de la société redessinée par le règne de l’individu.

6 La psychologie du travail
Les objet de la psychologie du travail : Les modes d’organisation des milieux de travail Le leadership La gestion des conflits Améliorer les processus de résolution de problèmes Les modes de communication La souffrance des sujets dans les univers organisationnels Constitue un champ d’étude multidisciplinaire et éclectique, s’inspirant de multiples sources théoriques (psycho, socio, anthropo, médical...)

7 Le concept d’organisation
Omniprésence des organisations Désigne une dimension fonctionnelle et la dimension du vivant (Levy, 2002), se définie par rapport à des projets d’action. Institue entre les individus des relations médiatisées par des rôles. L’organisation comme une combinaison des ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles organisées en fonction d’un but prédéterminé (Dolan et al, 2012) L’organisation est un système de transformation des intrants « Les organisations sont omniprésentes dans les sociétés modernes. Les individus, naissent généralement dans une organisation de santé, sont formés pendant des années dans des organisations éducatives, puis sont employés dans des organisations professionnelles qui leur versent des salaires leur permettant de devenir clients de diverses organisations marchandes et usagers de multiples organisations publiques » Mintzberg Psychosociologie : les organisations comme un 1) système d’action – ensemble de moyens agencés en vue de réaliser des objectifs, de produire des biens ou services et comme 2) un système social – ensemble de personnes et de groupes s’associant pour résoudre des problèmes communs Deux rationalités différentes, pouvant entrés en tension, s’inscrire dans une rapport dominant/dominé 1- logique instrumentale (rapports but-moyens) 2- logique de la subjectivité et de l’intersubjectivité, domaine psychoaffectif et relationnel

8 Les organisations sont omniprésentes dans notre vie quotidienne
Management de projets - Planification Les organisations sont omniprésentes dans notre vie quotidienne Société Organisation Individu Ecole, entreprise, Université, Hôpital, Mairie, club sportif, etc. Planification.ppt / / V 3.2 / djd

9 Toute notre vie est organisée
hôpital entreprise Morgue école armée administration syndicat Scouts Club de basket L’organisation agit comme attraction des énergies

10 Évolution des formes d'organisation de la production
l'organisation Le travailleur… Artisanat Travail à domicile Manufacture Usine Possède ses moyens de production X Maîtrise l'approvisionnement Effectue l'ensemble des étapes de la fabrication Conçoit et organise son travail Organise son temps de travail Ne reçoit pas d'ordres Vend son produit

11 Qu’est-ce qu’une organisation ?
Management de projets - Planification Qu’est-ce qu’une organisation ? Pour P. Bernoux une organisation est caractérisée par les composantes suivantes : Une division des tâches (précision, durée) Une distribution des rôles (statut, rôle prescrit, rôle réel) Un système d’autorité (# pouvoir) Un système de communication (formel vs informel, horiz. vs vertical) Un système de contribution-rétribution (salaire, responsabilité, reconnaissance, etc.) Un organigramme (relations fonctionnelles et hiérarchiques) Planification.ppt / / V 3.2 / djd

12 Perspectives théoriques et modèles d’analyse des organisations
Le modèle de l’analyse multiréférentielle de Jacques Ardoino Une grille de lecture de la complexité Un parti-pris épistémologique Permettant d’appréhender de multiples phénomènes sociaux et organisationnels

13 Deux modèles théoriques en opposition (selon Jacques Ardoino)
Modèle classique, de type positiviste Causalité de type linéaire A B Modèle mécaniste Procédure Agent Contrôle Monde compliqué explicable (causes) Modèle de la multiréférentialité Causalité de type circulaire A B Modèle biologique Processus Acteur, sujet Evaluation Monde complexe interprétable (sens) Positivisme : l’objet de recherche préexiste indépendamment du chercheur. Le positiviste considère qu’il y a une réalité objective du monde. Principe d’objectivité Constructivisme : « pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit » (G.BACHELARD)

14 Les différents niveaux de l’organisation*
Management de projets - Planification Les différents niveaux de l’organisation* Institution Organisation Groupe Interrelations Personnes * Ardoino J. (1966).Préface à la pédagogie institutionnelle de Lobrot. Planification.ppt / / V 3.2 / djd

15 Lecture psychosociologique des organisations - L’analyse multiréférentielle de Jacques Ardoino
Perspectives de Lecture Selon les niveaux de réalité Phénomènes privilégiés Modèles théoriques Type de traitement des problèmes Institutions L’âme de l’organisation : Les valeurs et les finalités, la dimension politique Le caractère absolu et universelle des valeurs : justice, égalité, fraternité La finalité étant par nature inatteignable, l’intention institutionnelle ne peut se traduire que dans des discours (d’ou le risque d’un écart avec la pratique) Les principales institutions des sociétés occidentales : l’Ecole, la Santé, l’Armée, la Famille Deux dimensions : l’institué (ce qui est prescrit, la loi) et l’instituant (acte de création possible) Sociologique Postulat plutôt pessimiste sur l’homme. Mais hypothèse de changement possible (évolution ou révolution) Organisations Les fonctions, la représentation officielle de l’organisation : l’organigramme comme tentative de définition du système de place et de liens à l’intérieur de la structure, la hiérarchie Le statut apporte la légitimité et défini les droits et les devoirs qui lui sont associés. La fonction d’autorité et les processus de pouvoir à l’intérieur des organisations L’organisation comme un processus qui n’est jamais complètement achevé (organisme vivant) L’organisation comme science et techniques des organisateurs Les objectifs, les plans, le programme, les moyens définis et planifiés, les stratégies, les tactiques Logico-objectif Rationalité au niveau du modèle Postulat pessimiste sur l’homme. Hypothèse de changement à travers les réorganisations, les arrangements combinatoires Groupes Les principaux phénomènes de groupe : les rôles, le leadership, le bouc émissaire, les relations affinitaires, les apartés, la constitution de sous-groupe et la formation de clans, etc. Le groupe ne se réduit pas à la totalité de ses parties, aux personnalités qui le composent (1+1+1= 4) Les processus d’influence : la normalisation, la conformité, l’innovation ; les rapports majorité – minorité dans les groupes, la négociation, les compromis, l’altération Les réunions comme séquence de travail collectives : préparation, conduite et évaluation, les méthodes de travail en équipe Psychosociologie Hypothèse explicite de changement Postulat optimiste sur l’homme (Pédagogie de groupe) Relations inter-personnelles L’action, la réaction, les interactions Le lien à l’autre, notion d’attachement et d’interdépendance, les relations informelles, les conflits Les attitudes et leurs effets sur l’interlocuteur (jugement, interprétation, compréhension, etc) l’information (caractère objectif) et la communication (comme altération et trahison légitime du message) Psychologie Dynamique Postulat plutôt optimiste sur l’homme Psychothérapie, relation d’éducation Personnes Les aptitudes, les capacités, les compétences Le caractère et la personnalité Les représentations, les attitudes et les comportements Les leviers de l’investissement dans l’action : les intérêts et les motivations L’énergie disponible  Les aspects inconscients de la conduite humaine Les valeurs et la questions du sens La question de l’identité (construction, développement, dynamique) Psychologie statique Philosophe traditionnelle Conception naturaliste, essentialiste (« Mystique du chef né ») Quasi-racisme morphopsychologie, graphologie

16 Les écoles de pensée en sciences humaines
Le structuralisme Le fonctionnalisme La psychanalyse (approche clinique) Le behaviorisme (comportementalisme) La psychologie humaniste L’école de Palo Alto (modèle systémique) La psychologie cognitive La psychologie positive Les courants liés à la conception des organisations et aux rôles des hommes dans les organisations ne naissent pas dans un vide théorique ou méthodologique

17 Le structuralisme Saussure :
la langue comme un système dans lequel chacun des éléments n’est définissable que par les relations d’équivalence ou d’opposition qu’il entretient avec les autres. =  la structure. Lévi-Strauss la structure possède une organisation logique mais implicite, un fondement objectif en deçà de la conscience et de la pensée (structure inconsciente) La théorie structuraliste : les processus sociaux sont issues de structures fondamentales qui demeurent le plus souvent inconscientes. Ainsi, l’organisation sociale génère certaines pratiques et certaines croyances propres aux individus qui en dépendent. Ils existent différents courants associés au structuralisme Althusser, Lacan, Foucault ,Derrida...

18 Le fonctionnalisme William James ( ) « n'est vrai que ce qui a des conséquences réelles dans le monde» Ecole qui met l’accent sur les aspects fonctionnels et pratiques des processus mentaux, sur l’utilité de la connaissance Axé sur l’expérience et sur la façon dont celle-ci permet à l’individu d’adopter un comportement adapté à son environnement

19 La psychanalyse Concerne l’aspect structural et dynamique de la personnalité Théorie des 3 instances psychiques : le moi, le ça, le surmoi Importance des motifs et des conflits inconscients à l’origine des comportements Rôle de l’inconscient dans la détermination du comportement organisationnel Question du désir dans l’investissement au travail Psychodynamique du travail (Dejours)

20 Le behaviorisme Le comportement est fonction de ses conséquences
Etude du comportement strictement mesurable et observable Les comportements sont conditionnés par les stimuli provenant de l’environnement Critique l’introspection, ne s’intéresse pas aux processus mentaux

21 La psychologie humaniste
Maslow (théorie des besoins) et Rogers (Approche centrée sur la personne et attitudes non directives) Intérêt porté à la personne et à son développement (existentialisme) Privilégie la conscience humaine et la connaissance de soi et l’aptitude à faire des choix Accent porté sur le présent, l’ici et le maintenant Théorie de la croissance et du développement personnel Centration sur les relations humaines

22 Palo Alto Bateson (1972) Les systèmes et les contextes humains donnent sens au comportement observé Vision globale et intégrée de divers éléments ou sous-systèmes Théorie Holistique de la vie et de la nature (Bertalanffy) Il existe des niveaux différents d’organisation qui coexistent (psychologique, sociologique, ..) Cybernétique (Wierner) théorie de l’information et de l’autocontrole Etude des structures communicantes, des effets externe (théorie de la boite noire)

23 La psychologie cognitive
Etude des processus mentaux la cognition se définit comme l'ensemble des activités mentales et des processus qui se rapportent à la connaissance et à la fonction qui la réalise on peut inférer des représentations, des structures et des processus mentaux à partir de l'étude du comportement (sujet acteur) Accent mis sur la pensée et le langage interne, la créativité (le dialogue intérieur)

24 La psychologie positive
Spécialité de la psychologie orientée vers le développement personnel et le changement social (Myers et Diener (1997), Seligman (2002) Psychologie où science du bonheur ? S’intéresse aux expériences positives – et non à la psychopathologie Les salariés heureux et en bonne santé émotionnelle au travail sont performants (Csikszentmihalyi, 1989 ; Thevenet, 2007) Les travaux de la psychologie positive démontrent la possibilité d’augmenter le bonheur en agissant sur certaines variables constituant le concept de bonheur (Veenhoven, 2007). Ces paramètres n’ont pas été pris en compte en éducation scolaire ou professionnelle, et font l’objet de nombreux freins (Noddings, 2003). Les développer dans le milieu du travail pourrait permettre à la fois de répondre à la demande sociale de bonheur et au besoin de performance de l’organisation.

25 Les modèles en comportement organisationnel
Le modèle mécaniste Taylor et l’organisation scientifique du travail Fayol et les principes de l’administration Weber et le bureaucratisme Le modèle organique, s’inspire de considérations humanistes. attribue une grande importance à la qualité des relations entre les individus et l’organisation Le modèle de l’école des relations humaines : Mayo, Roethlisberger et Dickson Le modèle de Merton, Selznick et Gouldner Le modèle de Likert Le modèle contingent Le modèle contingent est le choix d’une structure organisationnelle par les environnements internes et externes de l’entreprise. On y retrouve : La technologie (Woodward ; Perrow) L’environnement (Emery et Trist ; Lawrence et Lorsch)

26 Les différentes école de pensée
Ecole Epoque Nature et problème étudié Finalités Avantages Inconvénients L'Ecole classique -Système de production -Fonctions du management -Bureaucratie -Optimisation -Efficience -Economie d'échelle -Performance accrue -Equité interne -Faible initiative -Absence d'adaptation externe L'Ecole des relations humaines -Performance collective -Fonctionnement des groupes de travail -Motivation -Productivité -Efficacité -Dynamique de groupe -Prise en compte du facteur humain -Analyse partielle des besoins -Surestimation des besoins sociaux -manipulation Les théories de la décision -Traitement de l'information -Prise de décision -Recherche de solutions satisfaisantes plutôt qu'idéale -Approches par les processus -Modélisation -Systèmes d'information -Prise en compte insuffisante des résistances des acteurs Les théories de la contingence Lien organisation-environnement -Trouver l'organisation la mieux adaptée à un contexte donné -Lien taille, technologie-structure -Absence d'informations sur les processus internes L'analyse systémique Lien entre les différentes parties internes et externes de l'organisation Décomposition de l'organisation en sous-systèmes inter-reliés Prise en compte de la complexité et de la dynamique organisationnelle Approche essentiellement descriptive L'approche de l'économie industrielle -Conditions de création et de survie de l'organisation -Relations mandants mandatés Rechercher les conditions où l'organisation a un coût inférieur au marché. Diversité des formes d'organisation -Démarche trop systématique -Opérationnalisation limitée.

27 Management de projets - Planification
Besoins de Réalisation de soi Secondaires Besoins d’estime Besoins sociaux et besoins d’appartenance Besoin de sécurité primaires Besoins physiologiques et biologiques La théorie de la hiérarchie des besoins d’Abraham Maslow Planification.ppt / / V 3.2 / djd

28 La postmodernité La postmodernité est l'éclatement des références temporelles et locales (modèle passé et croyance dans le progrès) c’est la crise des métarécits, des idéologies (lyotard) qui donnaient un sens homogène à l’histoire.
 La sociologie postmoderne donne une place centrale à l'imaginaire de l'ici et maintenant (Michel Maffesoli) à l’ Hédonisme contemporain L'ère postmoderne contribue à La montée de l’individualisme et à la fragmentation de l'individu : l’identité se fragilise (Brouillage identitaire, Boutinet) , soit une plus grande flexibilité identitaire et une fragmentation de la société (société des tribus) Crise des institutions (panne de la transcendance) L’efficacité remplace la légitimité ; la gestion remplace le politique ; le contrôle remplace l’évaluation Des organisations qui prennent des décisions avec de l’information. un mode de reproduction sociale d’ensemble, régulée de manière décisionnelle et opérationnelle plutôt que de manière politico-institutionnelle (Michel Freitag). Un contexte mondialisé marqué par la financiarisation de la société

29 Management de projets - Planification
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30 Organisation formelle et informelle
La structure formelle, représentée par l'organigramme, définit les attributions de chaque service, et les liens entre les services, des livres reprennent les procédures à suivre, des fiches de postes décrivent le travail de chacun…. Source Schéma  indique comment le travail doit être fait Mais pas comment il est réellement accompli  différence entre le formel : qui obéit à des règles précises, écrites, officielles et l'informel

31 Management de projets - Planification
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32 De Taylor à aujourd’hui
FRIEDBERG E. (Ed.) De Taylor à aujourd'hui (CD-Rom), Distribué avec le CDRom Points de vue, dans la collection "A la recherche de l'organisation", Editions Banlieues-Media, 2002.

33 Les modèles organisationnels
TAYLOR Frederick L’Organisation Scientifique du Travail. L’entreprise est assimilée à une machine : Division horizontale du travail : Parcellisation et spécialisation des tâches après analyse des postes de travail pour déterminer la meilleure façon de faire (One best way). Division verticale du travail en séparant les tâches de l’exécutant et du manager. Contrôle du travail réalisé par des contremaîtres. Rémunération au rendement pour améliorer la productivité. 1856 – 1915 : ingénieur Américain

34 Les modèles organisationnels
FORD Henry Standardisation des produits et OST Ford rationalise l’organisation de la production en reprenant les principes de Taylor : Production en grandes séries de produits non différenciés pour réaliser des économies d’échelle. Travail à la chaîne : le produit se déplace sur une chaîne de montage. Spécialisation horizontale : le processus de production est découpé en tâches élémentaires. 1863 – 1947 : industriel Américain

35 Le fordisme Rationalisation du travail
Parcellisation des tâches Séparation exécution / conception Rationalisation des gestes mais en plus, l’ingénieur Ford met en place : Production de masse « Any customer can have a car painted any colour that he wants so long as it is black.» économies d'échelle. « 5$ a day » consumérisme, consommation de masse = salaire minimum élevé Standardisation des composants Réseau de sous-traitants Chaîne de production Les ouvriers sont rassemblés autour du flux de travail Source photo Tout d’abord une production en série, pour répondre à la demande stable et croissante, ensuite une centralisation de la plupart des décisions y compris de production, dans des divisions spécialisées. Il instaure aussi une intégration verticale et réseau des sous-traitants qui amortissent les fluctuations de demande et sont les cibles des réductions de coûts. Cela entraîne une évolution des relations salariales. Principalement, une division du travail et une spécialisation comme source de productivité, un contenu en éducation et une formation minimale dans l’atelier, et maximale dans la hiérarchie. Mais aussi un contrôle hiérarchique et des incitations financières pour faire accepter un travail peu stimulant. Source citations

36 Les modèles organisationnels
FAYOL Henri Les fonctions dans l’entreprise et l’administration Le directeur des mines de Decazeville identifie 6 fonctions : Technique : production. Commerciale : achats, ventes, échanges. Financière : recherche et gestion de capitaux. Sécurité : protection des biens et des personnes. Comptable : compte de résultat, bilan, inventaire… Administration : Direction, commandement, contrôle. 1841 – 1925 : ingénieur Français.

37 Les principes managériaux de l’ingénieur Fayol (1918)
Source photo L'administration est une fonction à part. Administrer c'est Prévoir et planifier Organiser («  munir de tout ce qui est utile au fonctionnement ») Commander Contrôler Coordonner («  mettre de l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise ») ..selon des principes de management : Unité de commandement (« Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef »), centralisation, ligne d'autorité, responsabilité (« la potentialité de la sanction marque la  responsabilité ») … « Les discours de Fayol étaient écoutés avec des sourires sceptiques. Cela paraissait si évident. » Vie de Fayol Henri FAYOL SA VIE Né à Istanbul en 1841, diplômé de l’école des Mines de Saint Etienne, Fayol fait toute sa carrière à la Société industrielle et minière de Commentry-Fourchambault. Quand il y entre, c’est une société au bord de la faillite. Il contribue à la relever et en devient Directeur Général en 1888, il reste à sa tête jusqu’en Il est le promoteur en France de l’organisation scientifique du travail. Il est mort à Paris en 1925. SES IDEES Fayol a défini quelles étaient les 5 fonctions clefs du management : ce sont les cinq piliers du management moderne. • prévoir et planifier : prévoir, c’est déjà agir. • organiser : organiser une entreprise, c’est la munir de tout ce qui est utile à son fonctionnement : matériaux, outillage, capitaux, personnel. • commander : tirer le meilleur parti possible des agents qui composent son unité, dans l’intérêt de l’entreprise. • coordonner : mettre de l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise de manière à en faciliter le fonctionnement et le succès. • contrôler : vérifier si tout se passe conformément au programme adopté, aux ordres donnés et aux principes admis. Ses principes relatifs à l’organisation, l’administration et la gestion ont connu un grand succès aux Etats-Unis. Fayol a été « réimporté » en France après la seconde guerre mondiale, par les consultants d’outre-Atlantique, profitant ainsi de l’engouement pour le modèle américain. Il est intéressant de noter que c’est un Français qui est à l’origine des idées américaines de management qui se sont répandues dans le monde. Henri Fayol est considéré comme le père de l’école classique du management. Son travail a été repris dans les années trente par la plupart des théoriciens dont Mayo, pour l’importance des ressources humaines Henri Verney, 1925, Henri Fayol, Discours prononcés au banquet du 7 juin 1925, Dunod, 117 pages

38 Les modèles organisationnels
WEBER Max Les sources du pouvoir dans trois types d’organisations Le fondement de l’autorité dépend du type d’organisation : L’organisation traditionnelle : le pouvoir est dû au statut (propriété de l’entreprise). La succession est souvent familiale. L’organisation charismatique : l’autorité provient des qualités du dirigeant. Elle n’est pas transmissible. L’organisation rationnelle : la fonction exercée confère le pouvoir. Weber considère ce type d’organisation comme le plus efficace. 1864 – 1920 : sociologue et avocat Allemand.

39 Max Weber et la bureaucratie.
L'organisation n'appartient pas à ceux qui y travaillent Salariat La fonction occupée est indépendante de l'individu qui l'occupe. Apparition du fonctionnaire. Le fonctionnaire est qualifié ..et spécialisé dans une fonction donnée, il est localisé au sein d'une hiérarchie. L'organisation opère suivant des règles …qui sont les mêmes pour tous. Le pouvoir est rationnel - légal Fondé sur un savoir objectif ≠ Légitimité traditionnelle ou charismatique. Solciologue, pas praticien Source photo

40 Les limites du modèle classique.
Les modèles organisationnels Les limites du modèle classique. L’hétérogénéité des organisations n’est pas prise en compte. Un grand nombre de besoins humains (apparte- nance, reconnaissance…) ne sont pas retenus. Les relations entre les personnes et les groupes ne sont pas traitées. Les interactions et inter-relations entre l’environ- nement et l’organisation sont ignorées.

41 RH : "L'effet Hawthorne" Votre conclusion ?
« Au cours d'une expérience, faite vers 1925, dans une usine de la Western Electric Company, afin de mesurer les effets d'un meilleur éclairage sur le rendement des ouvriers, C.E. SNOW a fait les observations suivantes : Première expérience. Un groupe d'ouvriers, prévenus qu'une expérience est en cours, travaillent dans une lumière électrique relativement constante de 16 à 18 bougies (groupe de contrôle). Le groupe expérimental, également prévenu, travaille dans trois conditions différentes : même lumière que groupe de contrôle, lumière double, lumière triple. Le rendement des deux groupes augmente de façon similaire. Deuxième expérience. Le groupe de contrôle reçoit une lumière constante de 10 bougies. Le groupe expérimental commence à travailler à 10 bougies; on diminue progressivement la lumière, à raison d'une bougie à la fois, jusqu'à 3 bougies. Le rendement du groupe expérimental et du groupe de contrôle s'élève progressivement. Troisième expérience. L'éclairage habituel n'est en rien modifié. Périodiquement, des électriciens remplacent les ampoules électriques par des ampoules identiques, mais déclarent qu'elles éclairent mieux. Le rendement augmente. » Votre conclusion ? L'amélioration de la performance (..) est liée au sentiment de valorisation ressenti par les sujets conscients de faire l'objet d'une attention particulière… » « Effet Hawthorne » Influence motivante qui entraîne l'amélioration de la performance chez un participant à une expérience ou une étude. Les personnes réagissent positivement au fait que l'on s'occupe d'eux pour améliorer leur situation. Le chef doit donc devenir un bon animateur de groupe, attentif, à l'écoute² Source texte Source texte Source texte

42 RH : Douglas McGregor Théorie X : l'employé Théorie Y :
Fait tout pour éviter le travail A besoin d'être surveillé Ne travaille que sous la contrainte Cherche à éviter les responsabilités Théorie Y : Le travail et l'effort sont naturels Les travailleurs préfèrent l'autonomie Sont motivés à condition d'être associés aux objectifs de leur organisation Recherchent les responsabilités et sont capables de créativité Douglas McGregor, 1960, The Human Side of Enterprise

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