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Publié parMirabelle Ricard Modifié depuis plus de 10 années
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Prostatite Aigue : syndrôme pseudo-grippal trompeur
Subaigue : rarement inaugurale Chronique
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Retenir L’infection urinaire fébrile de l’homme est une prostatite dans > 90 % des cas La pyélonéphrite est beaucoup + rare et évoque un obstacle (calcul, jonction, tumeur)
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Message : devant une prostatite aigue typique
ECBU et traitement probabiliste Pas de PSA < 3 mois Pas d’échographie endorectale Aucun intérêt diagnostic Risque infectieux Douleur SAUF suspicion d’abcès : évolution défavorable après 1 semaine de Tt
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Orientations diagnostiques
Homme jeune : MST surtout si ECBU négatif (prélévement uréthral si écoulement, sérologies, quinolones) Homme mûr : obstacle (adénome, sténose) autre cause (ORL, stomato, digestive) Homme âgé : obstacle, cancer
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Cas particulier : fumeur
Penser aux tumeurs de vessie d’autant qu’il existe une hématurie et des SF irritatifs avant l’infection Echographie vésicale et rénale de débrouillage sous traitement Fibroscopie à urines stériles > 1 mois
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Traitement Probabiliste au départ (quinolones) Adapté à l’ABG
Long : 3 à 4 semaines Rechutes fréquentes (prostatite chronique)
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Prostatite chronique Symptomatologie de fond + poussées aigues ou subaigues ( ECBU souvent positif) Symptômes de fond sans poussée (ECBU souvent stérile) Dysurie fréquente (Qmax) Antibiotiques 1 à 3 mois, Alpha-bloquants, Chirurgie parfois très efficace
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