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Gériatrie Cours N°3
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plan Pathologies des organes des sens Tumeurs Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque Pneumonie Tuberculose BPCO
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Les sens
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Goût et odorat Augmentation de l’appétence pour le sucré
Le seuil de détection des 4 sensations de base est augmenté mais moins pour le sucré Capacité discriminative diminue Surtout pour le salé Régimes hyposodés=anorexigènes Changement de comportement alimentaire Diminution progressive et insidieuse des apports DANGER
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Goût et odorat Seuil de perception des odeurs
Diminue à partie de 20 ans Progressivement Anosmie totale chez 15% des plus de 80 ans Moins bonne discrimination des odeurs Moins bonne stimulation olfactive de l’appétit Moins bonne perception des odeurs de gaz et de brûlé Favorise anorexie relative danger
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Aggravation de ces pathologies
Par des pathologies organiques Troubles cognitifs (maladie d’Alzheimer…) Parkinson, épilepsie Traumatismes crânien Rhinite chronique Hypothyroïdie, diabète Médicaments
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Prévention de la sous-nutrition
Il n’y a pas de traitement médicamenteux Traitement des affections associées Cuisine plus épicée Alimentation variée, enrichie en goût Horaire fixe, table dressée…
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L’ouïe Utilité Presbyacousie Communication Sens de l’alerte
Perception des volumes et des distances Presbyacousie Altération liée au vieillissement Progressive, symétrique Dès 50 ans 50% après 80ans Éliminer le bouchon de cérumen
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presbyacousie Mécanisme Conséquences
Altère d’abord les fréquences aigues Conséquences Altération de la discrimination du langage Isolement progressif Autres symptômes fréquemment associés Acouphènes vertiges
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presbyacousie Les signes qui doivent alerter
Le patient parle plus fort Fait souvent répéter Comprend mal les conversations en groupe Augmente le volume de la télévision A l’impression d’avoir les oreilles bouchées
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Conséquences de la presbyacousie
Sur la vie du patient Réactions dépressives Participe moins aux échanges Isolement relationnel Diminution de la vigilance Régression des activités cérébrales Baisse des fonctions cognitives
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Appareillage C’est le seul traitement Permet Par un audioprothésiste
Meilleure adaptation si patient moins âgé et pas trop sourd Appareiller tôt Permet une meilleure localisation sonore spatiale une meilleure discrimination verbale en milieu bruyant Par un audioprothésiste Suivi au moins annuel Réglage si existence d’une gène
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Appareils auditifs
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Suivi d’un patient appareillé
Éducation du patient Réglage du volume Mise en place de l’embout Changement des piles Nettoyage Programme de visite chez l’audioprothésiste Contrôle du fonctionnement Nettoyage/remplacement de l’embout Réglages/ajustement Livret d’entretien
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Conseils pour l’entourage
Positionnement En face (1m) S’assurer d’une bonne vision Réduire les bruits de fond Parler à voix légèrement rehaussée mais pas trop aigue Un peu plus lent sans hacher les mots
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La vue Seuil visuel Diminue avec l’âge
Par réduction de l’ouverture de pupille Par vieillissement de la rétine Moindre adaptation au passage à l’obscurité Utiliser une intensité d’éclairage suffisante
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La vue Le champ visuel L’acuité visuelle diminue
Rétrécit (15% à 70 ans) Conséquence pour la conduite automobile L’acuité visuelle diminue Lecture plus difficile
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cataracte Opacification du cristallin 60% à 70ans
Suspectée devant une gêne à la lecture Intervention chirurgicale dès le retentissement sur les activités Anesthésie locale, œil par oeil
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Syndrome sec oculaire Par diminution des sécrétions lacrymales
Souvent iatrogène Médicaments à action anticholinergique Neuroleptiques Antihistaminiques Antidépresseurs Signes: picotements, brûlures, sensation de grain de sable Traitement: larmes artificielles
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Glaucome à angle ouvert
Mécanisme Hypertension intraoculaire Atteinte lente et progressive du nerf optique Insidieux, bilatéral Conséquences Atteinte du champ visuel (tunnel) Cécité Traitements Collyres (bêtabloquants...) Attention au passage systémique des collyres
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DMLA Dégénérescence maculaire liée à l’âge
Cause la plus fréquente de cécité chez le grand vieillard 25% après 85 ans Baisse irréversible de l’acuité visuelle Perturbe surtout la vision de près, et centrale Difficulté pour lire, regarder la TV Symptômes: photophobie, impression de voile Pas de traitement spécifique
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Autres causes fréquentes
Diabète évolué « rétinopathie » Par atteinte des micro vaisseaux de la rétine Très fréquente Prévenue par un bon équilibre glycémique Traitement possible au laser Rétinopathie hypertensive Également par atteinte des micro vaisseaux Prévenue par un bon équilibre tensionnel
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Le toucher Baisse de la sensibilité tactile et proprioceptive
Pas de modification de la sensibilité à la douleur fréquent trouble de l’expression de la douleur par une atteinte cognitive Diminution prédominant aux membres inférieurs Majorée par certaines pathologies Diabète (neuropathie) alcool Médicaments Retentissement sur la stabilité posturale Aggravée par l’alitement (perte des repères gravitationnels)
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plan Pathologies des organes des sens Tumeurs Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque Pneumonie Tuberculose BPCO
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Les cancers du sujet âgé
Les plus fréquents Poumon colon Prostate Sein
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Incidence par âge toutes localisations
22550 cas après 80 ans 20000 cas après 80 ans
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Cas clinique Monsieur H., 76 ans, vient pour toux et crachats sanglants de faible abondance depuis 10 jours. Il présente comme antécédents une hypertension artérielle traitée par amlor. Il a fumé 1 paquet par jour dès l’age de 20 ans, et a arrêté à l’age de 50 ans. Il est en bon état général, pratique la marche à pieds 1h par jour. Il Pèse 70 kg pour 1m74. L’examen clinique est sans particularité. La radiographie pulmonaire est normale; Le scanner thoracique retrouve une lésion d’allure tumorale de la bronche lobaire supérieure droite isolée de 2 cm de diamètre. La fibroscopie bronchique confirme la présence d’une lésion endobronchique d’aspect suspect. L’examen histologique est en faveur d’un carcinome epidermoide. Le bilan d’extension est normal (pas de métastase) La fonction pulmonaire est normale aux épreuves fonctionnelles respiratoires
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Cas clinique Quels sont les éléments de bon pronostic liés à la tumeur? Le caractère localisé (absence de métastase) Le caractère précoce de la découverte L’opérabilité (petite tumeur)
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Cas clinique Quels sont les éléments de bon pronostic du patient?
Bon état général Absence de dénutrition Absence de comorbidités importantes Fonction respiratoire normale (opérable)
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Cas clinique Quels éléments manquent dans l’évaluation globale du patient? Le degré d’autonomie précis L’évaluation cognitive Le contexte social, familial Le contexte psychologique
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Cas clinique Quels sont les grands éléments de l’évaluation gériatrique standardisée (EGS) à prendre en compte dans toute prise en charge thérapeutique (en particulier cancérologique)? Antécédents (pathologie cardiaque? Respiratoire?…) État cognitif (MMS, BREF, mots, Horloge) Autonomie (ADL, IADL) État psychique (recherche de dépression) Statut nutritionnel (MNA dans l’idéal) Statut social (isolé, entourage familial, veuvage…)
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Cancer du poumon Épidémiologie en France
Première cause de mortalité par cancer en France 27000/an Survie à 5 ans: 10% TABAC: principal facteur de risque (x10)
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diagnostic Signes cliniques Examens Souvent tardifs
Toux, hémoptysie, dyspnée Fatigue, perte de poids.. Examens Radiographie pulmonaire (parfois normale) Scanner thoracique Fibroscopie bronchique (parfois normale) Ponction sous scanner
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Radiographie pulmonaire
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Scanner thoracique
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Fibroscopie bronchique
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Bilan d’extension Scanner/IRM cérébrale
Scanner ou échographie abdominale Métastases surrénales Métastases hépatiques Scintigraphie osseuse Métastases osseuses
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traitement Chirurgie Chimiothérapie Radiothérapie
Pour les formes très localisées Chimiothérapie Radiothérapie Thoracique Métastases osseuses (à visée antalgique) cérébrale
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Cas clinique Me K, 85 ans est hospitalisée pour insuffisance cardiaque aigue. Elle n’a pas d’antécédents en particulier sauf des pertes de mémoire depuis quelques années d’après sa fille. Elle est depuis un an dépendante pour l’habillage et la toilette (auxiliaires de vie). Les courses sont faites par sa fille. Elle a une aide ménagère pour la préparation des repas. Elle se déplace peu, en se tenant aux meubles, a tendance à faire des chutes depuis 3 mois. Elle flotte dans ses vêtements depuis quelques mois. Il y a par ailleurs une alternance diarrhée constipation depuis 6 mois avec des selles noires et malodorantes. Elle pèse 40kg pour 1m55 L’examen biologique retrouve une hémoglobine à 6 g/dl
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Cas clinique Quelle est la cause de l’insuffisance cardiaque selon un schéma 1+2+3 (1) vieillissement du cœur avec troubles de la relaxation (2) pas de facteur connu (pas de notion d’insuffisance cardiaque chronique) (3)anémie (>> manque d’apport d’oxygène au cœur donc défaillance d’organe)
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Prise en charge 1 Vieillissement d’organe 2 Pathologie d’organe 3
Fonction 1 Vieillissement d’organe 2 Pathologie d’organe 3 Evt intercurrent Seuil d ’insuffisance Années
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Cas clinique Que pensez vous de la dépendance?
Probable troubles cognitifs sous jacents (pertes de mémoire) Aggravée par l’altération de l’état général, les chutes, la dénutrition Comment qualifier les troubles digestifs? Possible obstacle (diarrhée/constipation) Melena (saignement digestif)
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Cas clinique (suite) Le reste du bilan est en faveur d’un saignement chronique, vous suspectez une origine digestive. La coloscopie réalisée retrouve une volumineuse tumeur obstruant quasiment l’angle colique droit. L’analyse histologique retrouve un adenocarcinome.
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Cas clinique Quels sont les facteurs à prendre en compte pour la prise en charge thérapeutique chez cette patiente? Dénutrition sévère: IMC à 16 (40/(1.55*1.55)) Perte de poids récente importante Doser l’albumine Démence probable Peu d’autonomie Évolution locale et extension de la tumeur
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Incidence cancer colorectal
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Cancer colique 3è cause de mortalité chez l’homme
2è cause chez la femme Les signes cliniques Troubles du transit (diarrhée/constipation) Douleurs Masse Rectorragies, méléna Anémie (saignement digestif) Occlusion perforation
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localisations
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Sténose au lavement baryté
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Scanner abdominal
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Examen de référence: la coloscopie
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Le bilan D’extension État général Locale et régionale
à la recherche métastases Ganglionnaires/Hépatiques État général Nutritionnel Cognitif Autonomie Comorbidités
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traitement Fonction du bilan suscité Au cas par cas:
Chirurgie: colectomie segmentaire Prothèse: à visée palliative (sténose) Chimiothérapie adjuvante Ou palliative
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Le cancer de prostate
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Dépistage/diagnostic
Le toucher rectal Systématique et annuel à partir de 50 ans Le dosage des PSA Également augmenté dans l’adénome de prostate (bénin) Permet la surveillance au long cours Taux proportionnel à la masse tumorale Biopsie sous échographie endo-rectale
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Échographie endo-rectale
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Complications des cancers de prostate
Rétention vésicale Liée à l’obstacle L’insuffisance rénale Par regorgement dans les uretères
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traitements Surveillance simple Traitement hormonal Radiothérapie
Si localisé Non symptomatique Traitement hormonal Radiothérapie Palliatif
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Incidence cancer du sein
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diagnostic Dépistage Diagnostic
Mammographie tous les 2 ans à partir de 50 ans (pris en charge à 100%) Palpation des seins Diagnostic Échographie Ponction à l’aiguille
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Ponction sous échographie
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traitement Chirurgie Chimiothérapie Radiothérapie Hormonothérapie
Tumorectomie Mastectomie Chimiothérapie Radiothérapie Hormonothérapie Si présence de récepteurs hormonaux sur la lésion
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pronostic
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plan Pathologies des organes des sens Tumeurs Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque Pneumonie Tuberculose BPCO
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Maladie thrombo-embolique
Elle regroupe les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires Mécanisme Thrombose veineuse iliofémorale (majorité des cas), pelviennes… Emboles pulmonaires Favorisé par la stase veineuse, l’immobilisation, un état d’hypercoagulabilité (syndrome inflammatoire)
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Facteurs favorisant Tous les états d’immobilisation
Voyage prolongé >6h (avion, voiture…) Chirurgie Hospitalisation Facteurs d’hypercoagulabilité Inflammation (cancer, chirurgie…) Infection (pneumonie…) Évènement aigu intercurrent (insuffisance cardiaque…) Familiaux: anomalies héréditaires de la coagulation Facteur de stase veineuse Insuffisance veineuse
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prévention Lever précoce après chirurgie, hospitalisation
Fauteuil, marche… Anticoagulation à dose préventive Lors de tout facteur aigu intercurrent (infection…) chirurgie Voyage en avion dans certaines circonstances Port de bas de contention Si insuffisance veineuse
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Signes cliniques Thrombose veineuse des membres inférieurs (phlébite)
Ce sont des signes classiques mais inconstants Douleur d’un mollet Chaud Rouge Inflammatoire Parfois cordon induré
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Signes cliniques Embolie pulmonaire
Signes très inconstants, non spécifiques Douleur thoracique augmentant à l’inspiration profonde (66%) Dyspnée (73%) Tachycardie (35%) Fièvre (7%)
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Examens complémentaires
Phlébite Doppler veineux des membres inférieurs DDimères: inutiles après 80 ans (toujours hauts) Embolie pulmonaire Arguments devant ECG Radiographie pulmonaire Gaz du sang Ddimères (inutiles si >80 ans) Diagnostic: angioscanner pulmonaire Ou bien scintigraphie pulmonaire
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Angioscanner thoracique
Problème: injection d’iode et risque d’insuffisance rénale
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traitement Immobilisation 24 à 48 heures Bas de contention si phlébite
Pour éviter la maladie post-phlébitique: Ulcères Varices Anticoagulation efficace pendant 3 à 6 mois Héparine SC+++ ou IV initialement Selon la fonction rénale Relais par des anticoagulants oraux (AVK) Surveillance de l’INR++
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Maladie post-phlébitique
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Pose des bas de contention
Dans l’idéal Le matin avant le lever (pas d’oedèmes) Classe 2 Au dessus des genoux Tous les jours! Jusqu’au coucher
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plan Pathologies des organes des sens Tumeurs Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque Pneumonie Tuberculose BPCO
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définition Inaptitude du cœur à assurer la demande en oxygène des tissus au repos et surtout à l’effort
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Le cœur insuffisant
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Les grands types dysfonction systolique dysfonction diastolique
Insuffisance coronaire (IDM) Insuffisance mitrale (valvulaire) dysfonction diastolique Cardiopathies hypertrophiques HTA Rétrécissement aortique
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infarctus
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clinique Symptômes Signes cliniques de rétention hydro sodée
Dyspnée stade 1 à 4 NYHA 1 pas de dyspnée 2 dyspnée pour des efforts importants 3 dyspnée pour des efforts de la vie courante 4 dyspnée de repos Orthopnée: majoration de la dyspnée en position couchée Signes cliniques de rétention hydro sodée Oedèmes des membres inférieurs (mous, blancs, prenant le godet)
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Examens complémentaires
Electrocardiogramme Signes de dilatation ventriculaire Séquelles d’infarctus Échographie cardiaque Maladie des valve Taille des cavités cardiaques Fonction contractile
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échographie
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La complication aigue Œdème aigu du poumon
Insuffisance respiratoire aigue Traitement: diurétiques, oxygène Évolution: poids et diurèse Prévention: régime limité en sel, observance thérapeutique, surveillance hebdomadaire du poids
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Rechercher le facteur de décompensation!
Classique Écart de régime (bourriche d’huîtres) Arrêt des diurétiques (adénome prostate>>5 levers nocturnes!) Troubles du rythme, de conduction Infarctus du myocarde Chez le vieillard: le facteur 3 Anémie Infection (pulmonaire, abdominale…)
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Mesures générales Régime pauvre en sel Activité physique régulière
Pas de sans sel strict car anorexigène Activité physique régulière Médicaments spécifiques Surveillance du poids hebdomadaire Vaccination pneumo 23 et grippe Attention à l’observance
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plan Pathologies des organes des sens Tumeurs Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque Pneumonie Tuberculose BPCO
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Pneumopathies aigues bactériennes communautaires
Diagnostic classique Signes respiratoires Toux Expectorations sales Dyspnée Douleur thoracique Fièvre Image radiologique
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En fait chez le vieillard…
Signes respiratoires classiques inconstants Masqués par des signes aspécifiques très fréquents Confusion++ Douleurs abdominales Chutes Fièvre souvent absente Radiographie pulmonaire difficile d’interprétation Cyphoscoliose Séquelles de tuberculose Signes d’insuffisance cardiaque
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Les bactéries coupables
En ville Pneumocoque+++ Légionella (rare mais grave) Haemophilus (BPCO, fumeur) Mycoplasme, chlamydia (plus chez les jeunes en bonne santé) Chez les vieux Fréquence des bacilles gram négatifs d’origine digestive (par inhalation) A l’hôpital (infection nosocomiale) Staphylocoque doré pyocyanique
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Image classique
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Souvent…
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Fréquent chez le sujet âgé
Diminution de la mobilité ciliaire et stagnation des sécrétions bronchiques Fragilité immunitaire relative majorée par certaines pathologies (diabète) Surtout si pathologie cardiaque ou pulmonaire Fréquence des fausses routes Favorisé par L’alitement Les psychotropes sédatifs La dénutrition
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prévention Repérer et prévenir les fausses routes
Vacciner contre le pneumocoque Surtout si BPCO ou insuffisance cardiaque Tous les 5 ans Vacciner contre la grippe Tous les ans Éviter l’alitement prolongé
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Critères de gravité Signes cliniques Biologiques Radiologiques
tachycardie >125/min FR >30/min Hypotension (PAS<90 mmHg) Signes d’état de choc: marbrures Troubles de conscience Biologiques Radiologiques Plusieurs lobes atteints Abcès pleurésie
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Examens complémentaires
Biologiques Gaz du sang si hypoxémie (SaO2<90%) NFS: Globules blancs >10 000/mm3 Syndrome inflammatoire: CRP élevée (>10 mg/l), procalcitonine (PCT) élevée Ionogramme sanguin: recherche déshydratation, insuffisance rénale Antigénurie legionnelle, pneumocoque (facultatif)
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traitement Il est urgent Antibiothérapie probabiliste
Dans les 3 heures Retard au traitement= perte de chance du patient Antibiothérapie probabiliste Simple ou double selon la gravité IV ou per os Exemple: Augmentin 7 à 14 jours Mesures associées Oxygène si hypoxémie Anticoagulation préventive Mobilisation précoce
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plan Pathologies des organes des sens Tumeurs Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque Pneumonie Tuberculose BPCO
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tuberculose
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tuberculose Liée au bacille de Koch (BK) Mycobacterium tuberculosis
Croissance lente (3 à 6 semaine) Contamination par gouttelettes de salive Primo-infection: pénétration Phase de latence: de 18 mois à plusieurs années Tuberculose maladie (pas systématique) Chez le vieillard: réactivation d’une tuberculose ancienne= cas le plus fréquent
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localisations Pulmonaire Et/ou Par voie hématogène Os Articulations
Foie méninges péricarde reins organes génitaux.. Par voie hématogène
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Population intéressée
Les immigrés Nés en Afrique du nord, Afrique noire, Asie… Vivant en foyer de migrants/confinés Incidence parfois > 100/ cas par an! Les plus de 80 ans Réactivation de tuberculoses anciennes Par immunodépression relative Incidence 20/ cas par an
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Présentation classique
Interrogatoire Perte de poids sur plusieurs mois Asthénie Sueurs nocturnes Toux, expectorations, hémoptysies, dyspnée Mais chez le SA Présentation atypique Un seul symptôme décompensation d’un autre organe chute
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Examens complémentaires
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Examens complémentaires
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Examens complémentaires
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Examens complémentaires
Systématiques Radiographie pulmonaire BK crachats ou tubages répétés Selon point d’appel Fibroscopie bronchique (aspiration) Ponction sternale Ponction lombaire IRM rachis…
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diagnostic Établi par la mise en évidence des Bacilles de Koch (d’emblée ou en culture) Prélèvement respiratoire Ponction pleurale Ponction ganglionnaire Ponction osseuse Myélogramme…
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Mesures systématiques
Isolement respiratoire si suspicion de localisation pulmonaire Levé à J3 si 3 prélèvements respiratoires négatifs à l’examen direct Traitement 6 mois Déclaration obligatoire Recherche de sujets contact
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Spécificités du sujet Agé
Observance thérapeutique Traitement long et fastidieux (5 gel/ au début en moyenne) Qui donne le traitement? IDE? Vérification par la couleur des urines Surveillance de la tolérance des traitements Digestive (diarrhées, vomissements?) Fonction hépatique (ASAT, ALAT) Fonction rénale (créatinine) Prise en charge globale nutrition Kinésithérapie…
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plan Pathologies des organes des sens Tumeurs Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque Pneumonie Tuberculose BPCO
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épidémiologie 15000 mort/an en France Problème de santé publique
Liée au tabac Age de début Durée Intensité Susceptibilité génétique Prévalence en augmentation chez les femmes
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diagnostic Clinique Épreuves fonctionnelles respiratoire
Toux Expectoration chronique Dyspnée d’effort Épreuves fonctionnelles respiratoire Chute des débits aériens à l’expiration= obstruction bronchique Non ou partiellement réversible après broncho-dilatateurs Associé ou non à une hypoxémie chronique PaO2<60 mmHg = insuffisance respiratoire chronique
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EFR
113
EFR
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Mécanisme
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Radiographie pulmonaire
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traitements Arrêt du tabac+++ Sprays broncho-dilatateurs Nutrition
Chez le SA attention à la prise et à l’observance++ Nutrition Réhabilitation à l’effort Oxygénothérapie si insuffisance respiratoire chronique 18h/jour Objectif de saturation 88-92% Vaccin: pneumo 23 /5ans, grippe/an
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Prise des sprays
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Attention Le débit d’oxygène doit rester faible en période stable
Pour saturation 88-92% Car le risque est d’intoxiquer le patient au CO2 Mais ne pas aller en dessous de 88% Si nécessaire masque à haut débit et appel du médecin Car c’est le manque d’O2 qui tue!
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Attention Aux psychotropes (sédatifs) Car dépresseurs respiratoires
Léxomil Stilnox Imovane… Car dépresseurs respiratoires Donc risque d’hypercapnie Donc somnolence>>>décès! Éviter les antitussifs Empêchent le drainage des secretions
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Décompensations de BPCO
Aggravation aigue d’une maladie chronique Par infection respiratoire Embolie pulmonaire Exacerbation de la maladie (bronchospasme) Pneumothorax Traitement De la cause: antibiotiques, anticoagulants… Et: Aerosols bricanyl/Atrovent, O2 (avec précaution) Kinesitherapie respiratoire Voire ventilation non invasive (USI)
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VNI à domicile
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VNI à l’hôpital
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