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LA DYSURIE CHEZ L’HOMME

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1 LA DYSURIE CHEZ L’HOMME

2 Physiopathologie Le concept clinique
Jet sans force, long à apparaître et à se tarir Poussées abdominales Mieux évalué par la débitmétrie

3 Physiopathologie Le concept clinique Le concept urodynamique
Déséquilibre entre contraction vésicale et résistance urétrale Augmentation de la résistance urétrale Hypocontractilité vésicale Hypercontractilié vésicale

4 1) L’augmentation de la résistance urétrale
= hypertrophie prostatique, rétrécissement uréthral Dyssynergie vésico-sphinctérienne

5 Les conséquences de l’obstruction
Sur le detrusor : variables Vessie de lutte : épaississement infiltration collagénique Distension Défaut de compliance Urodynamiques : SYNDROME OBTRUCTIF Augmentation de la pression vésicale mictionnelle Diminution du débit

6 2) Hypo ou acontractilité vésicale
Peut être Myogène ou neurogène Insuffisance musculaire Surcharge collagène Primitive (méga-vessie) ou secondaire à un obstacle, l’âge ou l’infection Dénervation vésicale (décentralisation) Lésions radiculaires (fractures, hernie discale) Neuropathies périphériques (diabète)

7 2) Hypo ou acontractilité vésicale
Peut être Myogène ou neurogène Insuffisance musculaire Dénervation vésicale (décentralisation) Inhibition vésicale Hypertonie sympathique (neuro, réflexes viscéraux inhibiteurs: distension ano rectale) Inhibition psychologique = rétention hystérique : incapable de libérer sa contraction vésicale ≠ du simulateur

8 Conséquences de l’acontractilité vésicale
Poussée abdominale Absence d’infundibulisation de la base vésicale Vessies ± rétentionistes Souvent compliance vésicale normale

9 3) Hypercontractilité vésicale
Souvent conséquence de l’obstruction Parfois conséquence d’une hyperactivité ou d’une immaturité vésicale = obstacle fonctionnel Enfant Neurologique

10 Indication du BUD dans les dysuries
Obstacle = concept anatomique Obstruction = concept urodynamique Tous les obstacles ne sont pas obstructifs L’obstruction n’est pas proportionnelle à l’obstacle Dg de l’obstacle : clinique, imagerie, endoscopie Dg de l’obstruction : urodynamique = équilibre créé par l’obstacle

11 Dysuries par obstacle urétro-prostatique : faut-il faire un BUD?
HBP Débitmétrie:évaluer la dysurie Mesurer le plateau prostatique? Rechercher une instabilité ? Prédire le résultat de l’intervention Si hypercontractilité et résistance urétrale élevée Mais débitmétrie le + souvent suffisante Si hypo ou acontractilité vésicale Risque de dysurie post -opératoire plus élevé Mais ne modifie pas l’indication Évaluer le risque d’incontinence?

12 Dysuries par obstacle urétro-prostatique : faut-il faire un BUD?
HBP Débitmétrie : toujours Cystomanométrie avec relation pression/débit Si absence d’obstacle évident Symptomatologie insolite (signes irritatifs ++) Association de plusieurs pathologies à l’HBP Parkinson Diabète AVC ...

13 Indication du BUD dans les dysuries
Obstacle = concept anatomique Obstruction = concept urodynamique Tous les obstacles ne sont pas obstructifs L’obstruction n’est pas proportionnelle à l’obstacle Dg de l’obstacle : clinique, imagerie, endoscopie Dg de l’obstruction : urodynamique = équilibre créé par l’obstacle

14 Dysuries par obstacle urétro-prostatique : faut-il faire un BUD?
HBP Débitmétrie:évaluer la dysurie Mesurer le plateau prostatique? Rechercher une instabilité ? Prédire le résultat de l’intervention Si hypercontractilité et résistance urétrale élevée Mais débitmétrie le + souvent suffisante Si hypo ou acontractilité vésicale Risque de dysurie post -opératoire plus élevé Mais ne modifie pas l’indication Évaluer le risque d’incontinence?

15 Dysuries par obstacle urétro-prostatique : faut-il faire un BUD?
HBP Débitmétrie : toujours Cystomanométrie avec relation pression/débit Si absence d’obstacle évident Symptomatologie insolite (signes irritatifs ++) Association de plusieurs pathologies à l’HBP Parkinson Diabète AVC ...

16 RETENTION CHRONIQUE Les rétentions chroniques (encore appelées rétentions incomplètes) correspondent à la persistance d'urine dans la vessie après la miction. Le reliquat d’urines s’appelle le résidu post-mictionnel. C'est le stade de décompensation vésicale. La vessie ayant une capacité physiologique maximale de 300 cc, on parlera : si le résidu est inférieur à 300 cc de rétention chronique sans distension, la vessie conservant sa capacité physiologique. si le résidu est supérieur à 300 cc de rétention chronique avec distension, la vessie se laissant distendre.

17 ITEMS ECN N° Rétention aiguë d'urine. - Diagnostiquer une rétention aiguë d'urine. - Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en charge. N° Hypertrophie bénigne de la prostate. - Diagnostiquer une hypertrophie bénigne de la prostate. - Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. N° Troubles de la miction. - Devant un trouble de la miction, argumenter les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.

18 RETENTION CHRONIQUE RETENTION SANS DISTENSION Signes cliniques
Les signes fonctionnels seront marqués par : une dysurie, traduisant l'effort fait par la vessie pour franchir l'obstacle, une pollakiurie dont le degré sera fonction de l'importance du résidu. Les signes physiques : - le résidu, s'il est important, pourra être perçu à l'examen sous forme d’une matité sus-pubienne. - le toucher rectal pourra retrouver une augmentation de volume prostatique - L'état général n'est pas altéré.

19 RETENTION CHRONIQUE RETENTION AVEC DISTENSION
Rétention vesicale chronique simple Seule la vessie est distendue mais le haut appareil urinaire est respecté. Les signes cliniques sont dominés par la pollakiurie dont l'importance sera fonction de la quantité d'urines restant dans la vessie après chaque miction : de modérée à extrême (besoin presque permanent). Au maximum se produit une incontinence par regorgement lorsque la pression intra-vésicale devient supérieure à la pression de fermeture du sphincter. L'urine va alors s'échapper gouttes à gouttes. L'indication opératoire est, à ce stade, impérative.

20 RETENTION CHRONIQUE Distension urinaire globale :
Vessie, uretère, bassinet et calices sont distendus par l'hyperpression rétrograde. Cette distension conduit à l'insuffisance rénale. Les signes cliniques associent : - Des signes généraux de l'insuffisance rénale : altération de l'état général : pâleur, asthénie, troubles digestifs, signes neurologiques : confusion mentale, soif intense. - Des signes physiques : vessie distendue, oedèmes déclives

21 RETENTION CHRONIQUE Conduite à tenir : souvent l'hospitalisation est nécessaire, car il s’agit de patients fragiles. En premier lieu réanimation hydro-electrolytiques s’il y a lieu et suppression de l'obstacle par sondage ou drainage sus-pubien. Une fois les fonctions rénales rétablies

22 RETENTION CHRONIQUE Examens complémentaires
Outre le diagnostic de l'obstacle, ils auront pour but d'apprécier l'existence et l'importance du résidu : Urographie intraveineuse avec cliché pris après miction (si la creatinine le permet) Echographie vésicale post-mictionnelle et rénale

23 RETENTION CHRONIQUE Evolution sans traitement : Si l'obstacle n'est pas levé, des complications, liées au résidu et à l'épuisement progressif de la vessie, vont survenir : Infection urinaire ( toutes urines qui stagnent s'infectent ) Lithiases vésicales : Le résidu permet en effet aux substances dissoutes dans l'urine de précipiter pour former un calcul. Diverticules vésicaux : Au cours de la phase de compensation vésicale, l'évacuation complète de la vessie se fait au prix d'une importante augmentation de la pression intra-vésicale. Celle-ci progressivement va altérer la paroi de la vessie en dissociant les fibres musculaires entre lesquelles la muqueuse viendra faire hernie, créant ainsi des diverticules.

24 RETENTION CHRONIQUE Traitement
C'est le risque de survenue de ces complications qui impose à ce stade l'intervention chirurgicale pour lever l'obstacle.

25 RETENTION CHRONIQUE ETIOLOGIES Adénome de la prostate
Maladie du col vésical Stenose de l’uretre Véssie neurologique

26 RETENTION CHRONIQUE Adénome de la Prostate
Lésion bénigne, adénomyofibrome Développée au dépends des glandes peri-uretrales (different du cancer prostatique) Evolution Augmentation de taille (deux lobes latéraux, un lobe médian) Obstacle (lobe médian), surélévation de la base de la prostate, uretères en hameçon) Retentissement vesical, Fréquence Augmentation du PSA

27 HBP = ADENOME DE LA PROSTATE
Epidémiologie et Etiologie 65000 opérés chaque année en France ( 1000 urologues en France) étiologie encore incertaine âge: très fréquent après 50 ans(la moitié des patients de plus de 60 ans) hormono-dépendance (androgènes) race blanche (5 à 10 % des hommes de race jaune ou noire de plus de 60 ans)

28 Examens complémentaires
débitmétrie: valeur normale = ≥ 15 ml/s pour 150ml Echographie: reins (haut appareil:dilaté?) + vessie (Résidu post mictionnel: valeur normale = ≤ 75cc) + Prostate (taille) ECBU, Créatininémie, PSA UIV signes directs: empreinte prostatique (surélévation du bas fond vésical), lamination de l'urèthre prostatique signes indirects: uretères en hameçon, vessie de lutte (irrégulière, diverticules), résidu, dilatation des uretères

29 ADENOME DE LA PROSTATE

30 echographie : lobe médian
UIV (cystog Post-mictionnelle) : vessie de lutte, reflux urétéral, empreinte prostatique IRM : HBP + lobe médian CYSTOG : diverticules vésicaux liés à un obstacle cervico-prostatique

31 Adénome de la prostate

32 Adénome de la Prostate Traitement :
En fonction de la taille et du stade : La taille est évaluée par le TR, et l’échographie prostatique Le stade est évalué par la clinique , l’échographie, ou l’UIV Symptômes / Prostatisme simple Rétention chronique Sans distension Avec distension

33 ADENOME DE LA PROSTATE Prostatisme simple: Traitement médical alphabloquant, inhibiteurs de la 5 alpha réductase, ou extraits de plantes. Agents physiques (hyperfréquence et micro-ondes) Rétention chronique Prostate de petite taille (<50g) Résection endouretrale Prostate de taille importante (>50g) Adénectomie à ciel ouvert Rétention chronique avec distension : drainage vésical avant l’intervention chirurgicale

34 ADENOME DE LA PROSTATE Rétention aigue :
Spontanée ou favorisée (voyage, station debout, vin blanc, prise de sympathomimétiques) Réflexe (post opératoire) Nécessité de drainage Tentative de dé sondage,et intervention si echec

35 Recommandé Diagnostic PSA Interrogatoire ECBU Examen clinique + TR
Débimétrie Résidu post-mictionnel Interrogatoire Examen clinique + TR Score de symptômes Créatininémie Recommandé

36 Diagnostic (2) Optionnel BUD Cystoscopie Imagerie prostatique
Calendrier mictionnel Imagerie du haut appareil Optionnel

37 Diagnostic (3) TDM IRM UIV UCRM Non Recommandé

38 TRAITEMENT Surveillance
Traitement médical : Bloquants, I5réductase, Extraits de plantes Traitements mini-invasifs : TUMT, TUNA, Stents prostatiques Traitement chirurgical : ICP, RTUP, AVH, Enucléation laser, Vaporisation laser, Coagulation laser

39 Surveillance Symptômes minimes ou modérés/sévères avec faible retentissement sur QOL Réassurance, suivi régulier Règles hygiéno-diététiques

40 Traitement médical I-5Réductase (Dutastéride, Finastéride)
TUBA modérés/sévères et prostate >30/40cc Bloquants (Tamsulosine, Terazosine, Alfuzosine, Doxazosine) TUBA modérés/sévères Extraits de plantes Non recommandés Associations (Bloquants + I-5réductase) MTOPS : finastéride + doxazosine  progression, RAU,  Chirurgie

41 Chirurgie Conventionnelle
TUBA modérés/sévères réfractaires au traitement médical ou refus traitement médical ou complication ICP : < 30 cc Sans lobe médian AVH : > cc RTUP : les autres (90 % des cas)

42 Chirurgie autre ElectroVaporisation : Laser : Alternative à la RTUP
Patients à haut risque et petite prostate Laser : Patients à haut risque Résection laser Holmium alternative à RTUP

43 Mini-Invasif TUMT : TUNA : Stents :
Patients voulant éviter la chirurgie Refus de traitement médical à long terme Patients fragiles avec RAU à répétition TUNA : Non recommandé en première intention Patients contre-indiqués pour chirurgie Stents : Alternative à la SAD (contre-indiqués pour chir)

44 Suivi Dépend du mode thérapeutique Surveillance :
Annuelle en cas de stabilité

45 VESSIE NEUROLOGIQUE Traumatisme, maladies neurologiques, diabète.
Sténose hypertonie du sphincter strié

46 Sténose de l’Urètre Etiologies : Localisation
Traumatiques (choc direct, chute a califourchon,fracture du bassin, iatrogénie). Inflammatoires : urétrites (gonococcie, chlamydia…) Idiopathiques (stenose du méat chez la femme) Localisation Unique: Pénien, bulbaire, membraneux, prostatique. Méat. Multiple, sténose monilliforme

47 Sténose de l’Uretre Examens paracliniques : UCRM Urétroscopie
Exploration instrumentale, dilatation, calibrage du méat.

48 Sténose de l’urètre

49 Sténose de l’Urètre

50 STENOSES DE L’URETRE

51 Sténose de l’Urètre Traitement.
Dilatation simple (répétée), récidive constante Traitement endoscopique : stenoses localisées (risque de récidive dans 30% des cas) Traitement par chirurgie ouverte : uretroplastie en un ou deux temps Mise à plat Uretroplastie Complications principales : sténose itérative, urétrocèle et fistules

52 RETENTION AIGUE RETENTION AIGUE D'URINE DEFINITION
C’est l’impossibilité totale d’uriner malgré un besoin pressant, elle est liée à un obstacle à l’évacuation vésicale ou à une obstruction urodynamique. Elle peut survenir dans un contexte de troubles mictionnels anciens ou inopinément. Elle est différente de l’anurie ou l’envie d’uriner est absente, la vessie étant vide. Elle atteint essentiellement l’homme, elle peut être déclenchée par toutes situations favorisant la congestion pelvienne (excès de tables, voyages comportant une station assise prolongée etc…).

53 RETENTION AIGUE SIGNES CLINIQUES Interrogatoire Il faut faire préciser
- l’histoire de la maladie : les circonstances d'apparition de la rétention, l'heure d'arrêt des mictions, l'existence d'épisode identique ( rétention antérieure qui aurait cédé spontanément, sondage ... ), troubles mictionnels préexistants. - les antécédents : maladie neurologique, intervention portant sur la prostate, l'urètre, infection urinaire ou urétrale, lithiase urinaire. - l’existence de signes associés ; douleurs sus pubiennes, envie d'uriner.

54 RETENTION AIGUE Examen clinique
- le globe vésical : matité sus pubienne à convexité supérieure et douloureuse; Il peut être parfois visible, de profil, chez le patient maigre sous l’aspect d'une voussure sus pubienne - Le toucher rectal, pratiqué , en l'absence de syndrome septique aiguë, pourra retrouver une pathologie prostatique responsable de la rétention ou qui lui est associée : adénome : glande augmentée de volume, souple, de consistance élastique, à limites nettes avec disparition du sillon médian. - cancer : glande pierreuse, irrégulière, asymétrique - prostatite : glande œdématiée et douloureuse. - mais il pourra être normal Le toucher rectal sera à refaire après évacuation du globe vésical, car le globe repousse la prostate vers le rectum et peut faire croire à une hypertrophie. - L'examen clinique permet d'identifier une étiologie prostatique, son retentissment par la palpation des fosses lombaires et des organes génitaux externes, mais d'autres causes possibles par l'examen neurologique sensitivo-moteur du périné. Le diagnostic de globe vésical impose de soulager le malade sans tarder par drainage vésical, tout en mettant en route les investigations complémentaires, car c'est une urgence thérapeutique

55 RETENTION AIGUE LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES EN URGENCE
Le bilan doit être simple et permettre un diagnostic et une prise en charge précoce. Il comprend les examens suivants : ECBU, Créatininémie, Numération sanguine, bilan d'hémostase Echographie Lorsque le globe vésical n’est pas facile à mettre en évidence cliniquement (malade obèse) l'échographie sus pubienne pourra vérifier qu'il existe bien une vessie pleine. L'échographie rénale permet d'apprécier le retentissement sus jacent de la rétention (distension des cavités, signes de pyélonéphrite

56 RETENTION AIGUE CONDUITE A TENIR EN URGENCE: LE DRAINAGE VESICAL
Il faut d’urgence évacuer la vessie pour soulager le malade. Le sondage vésical C’est le mode habituel de drainage de la vessie. Il ne s’agit pas d’un geste anodin, car 50 % des rétrécissements de l'urètre sont dus à des sondages traumatiques ou septiques. Le sondage urétral est contre indiqué en cas de rétention fébrile (prostatite aiguë) de sténose urétrale. Il est déconseillé en cas de distension rénale à urines claires (globe avec cavités rénales dilatées, urines aseptiques) du fait du risque d'ensemencement du haut appareil lors de cette manœuvre rétrograde)

57 RETENTION AIGUE Le cathétérisme sus pubien
C'est le drainage de la vessie au moyen d'un trocart mise en place par voie percutanée hypogastrique. Il faut s'assurer de l'existence du globe vésical, (+++) car si la vessie est vide le risque est de perforer les anses intestinales avec le trocart. Après une anesthésie locale cutanée et sous cutanée une courte incision est réalisé au bistouri à 2 travers de doigt au dessus du pubis. Un trocart est alors franchement introduit dans le globe vésical puis, par sa lumière, un cathéter est poussé dans la vessie. Le trocart est alors enlevé, le cathéter fixé a la peau et raccordé au collecteur d’urines. Il est contre indiqué en cas de rétention par caillotage vésical, par tumeur de vessie. Les troubles de l'hémostase, les cicatrices de laparotomie sont des contre-indications relatives (repérage échographique du globe)

58 Cas CLinique Monsieur X a 63 ans, il présente depuis plusieurs années des troubles mictionnels avec dysurie nocturne et diurne. Il doit se lever au moins trois fois par nuit pour uriner, il doit forcer pour uriner. Ce patient est d’ailleurs suivi depuis plusieurs mois par son médecin traitant qui a constaté une volumineuse prostate au toucher rectal, non douloureuse. Ila été mis sous traitement alpha bloquant avec une certaine amélioration sur le plan de ses symptômes. Depuis deux jours les signes se sont modifiés, la pollakiurie est beaucoup plus fréquente, le jour et la nuit. Aujourd’hui, il existe de la fièvre a 39°5C, et des brulures urinaires. L’état général est bien conservé, mais il a présenté quelques frissons. L’examen clinique révèle une légère douleurs hypogastrique à la palpation, et une matité de la région sus pubienne. Le toucher rectal est douloureux et montre une prostate augmentée de volume et souple au toucher

59 Cas clinique 1-Que déduisez vous de l’analyse des symptômes de ce patient. Quelles sont les autres complications possibles compte tenu de son état urinaire? 2-Les signes présentant le patient doivent être interprétés en fonction de données para cliniques. Quels examens attendez vous et qu’en attendez vous? Malgré les soins que vous lui avez approté, le patient ne peut plus uriner, et présente des douleurs hypogastriques très vives. 3- qu’en déduisez vous, quels sont les arguments cliniques qui le confirment, quelle orientation thérapeutique adopter? 4-Dans le contexte d’un adenome de la prostate quels sont les facteurs declenchants d’une rétention aigue d’urines. Le patient a été traité par une antibiotherapie pendant trois semaines avec une bouble antibiotherapie orientée vers les Bacilles Gram- pendant 4 jours jusqu’à obtention de l’apyrexie, puis par une simple antibiotherapie pendant 18 jours, tous les signes cliniques ont diminué jusqu’à revenir à l’état initial. Il présente donc une dyssurie qu’il trouve génante avec un jet faible, et trois mictions par nuit. L’échographie réalisée montre un résidu après miction de 180ml. 5-Le diagnostic de rétention chronique sur adénome de la prostate est évoqué. Comment exlure les autres causes de rétention chronique. 6-Dans le contexte initial du patient, qu’attendre de la mesure du taux de PSA dans le sang. Qu’attendre du taux de PSA dans le contexte d’une adénome de la prostate en dehors d’un épidode infectieux ? 7- Compte tenu des signes cliniques et paracliniques du patient quelles sont les orientations therapeutiques a prendre ? 8-Le patient a été opéré par résection endo urétrale de la prostate, quels sont les risques habituels a court et moyen terme dont il faut parler évidemment au patient avant l’intervention? 9-Dans les suites d’une intervention de Résection endo uretrale de la prostate faut il continuer une surveillance urologique, pour quelles raisons, justifiez votre réponse?

60 Syndrome infectieux : Troubles mictionnels Complications
1-Que déduisez vous de l’analyse des symptômes de ce patient. Quelles sont les autres complications possibles compte tenu de son état urinaire? Syndrome infectieux : fievre a 39,5 Frissons (signe de gravité) Localisation urinaire (symptomes), risque de septicémie Troubles mictionnels Pollakiurie, dyssurie, evoquent une pathologie du bas appareil urinaire : adenome de la prostate (fréquence, age, données du TR, maladie du col, stenose de l’urtère doivent etre discutés) Complications Septiques : abces prostatique, septicemie, choc septique Retention chronique, signes cliniques et signes radiographiques et généraux Rétention aigue.

61 Biologiques, en urgence : NF,CRP,CBU, hémocultures
2-Les signes présentant le patient doivent être interprétés en fonction de données para cliniques. Quels examens attendez vous et qu’en attendez vous? Biologiques, en urgence : NF,CRP,CBU, hémocultures Syndrome infectieux biologique, l’infection est elle localisée ou generale (conséquences pronostiques et therapeutiques par rapport a l’antibiotherapie) Identification du germe et antibiogramme Morphologiques Echographie abdominale : état du haut appareil, distension, amincissement parenchymateux, témoin d’une distension ancienne. Résidu après miction significatif Etat de la prostate, augmentation de volume (mesure des dimensions, et deduction du poids, abcès prostatique. L’échographie prostatique est rarement réalisable dans les conditions.

62 Il est en rétention aigue d’urines Les arguments cliniques sont :
3- qu’en déduisez vous, quels sont les arguments cliniques qui le confirment, quelle orientation thérapeutique adopter? Il est en rétention aigue d’urines Les arguments cliniques sont : L’impossibilité d’uriner, envies douloureuses, Douleurs hypogastriques Voussure hypogastrique Drainage des urines : La mise en place d’une SAD est risquée dans le contexte d’une cause septique, la mise en place d’un cathéter sus pubien est indiquée sous anesthésie locale

63 Le diagnostic est évoqué car :
4-Le diagnostic de rétention chronique sur adénome de la prostate est évoqué. Comment exclure les autres causes de rétention chronique. Le diagnostic est évoqué car : Adénome, signes d’obstacle Résidu après miction. Les autres causes de rétention chronique sont Une sténose de l’urètre : notion de traumatisme ou d’urétrite, la fibroscopie et l’UCRM peuvent le reconnaître. Maladie du col vesical, se trouve chez l’homme plus jeune Une vessie neurologique, contexte de maladie neurologique, ou de traumatisme medulaire

64 Elévation due a l’infection.
5-Dans le contexte initial du patient, qu’attendre de la mesure du taux de PSA dans le sang. Qu’attendre du taux de PSA dans le contexte d’une adénome de la prostate en dehors d’un épidode infectieux ? Elévation due a l’infection. PSA souvent élevé dans le contexte d’un adénome volumineux. L’élévation au delà du seuil de 4 ng/ml doit néanmoins faire réaliser des biopsies, dans le cas de patients de moins de 70 ans. La mesure du PSA libre à une valeur d’orientation (PSA libre sup a 20%)

65 Il existe un risque évolutif vers des complications :
6- Compte tenu des signes cliniques et para cliniques du patient quelles sont les orientations thérapeutiques a prendre et pour quelles raisons? Le patient présente une gène fonctionnelle importante et des signes de rétention chronique (résidu après miction significatif). Il existe un risque évolutif vers des complications : Locales : Infection, rétention aigue, lithiase vésicale, aggravation de la rétention chronique, hématurie, Générales :distension du haut appareil insuffisance rénale Les orientations thérapeutiques sont le traitement médical mais celui-ci a peu de chances d’être efficace, et la chirurgie : résection endo urétrale ou chirurgie ouverte

66 Risques à court terme, per et post opératoires
7-Le patient a été opéré par résection endo urétrale de la prostate, quels sont les risques habituels à court et moyen terme dont il faut parler évidemment au patient avant l’intervention? Risques à court terme, per et post opératoires Perforation sous péritonéale Hémorragie per et post opératoire, Infection post opératoire Complications thrombo-emboliques Risques à moyen terme Troubles mictionnels post opératoire, incontinence (par lésion du sphincter strié) Sténose urétrale et sclérose de la loge Retentissement sur la sexualité, éjaculation rétrograde, baisse de la qualité des érections

67 8-Dans les suites d’une intervention de Résection endo urétrale de la prostate faut il continuer une surveillance urologique, pour quelles raisons, justifiez votre réponse? Oui Dépistage du cancer de la prostate chez ce patient, par examen endorectal et PSA annuel. La cure chirurgicale laisse en place la zone de la prostate sur laquelle se développe le cancer, il faut donc évidemment continuer ce dépistage. Il est justifié compte tenu de l’espérance de vie du patient Dépistage d’une complication post opératoire, sclérose de la loge et sténose de l’urètre, ou bien la récidive de l’adénome. L’échographie abdomino-pelvienne avec mesure du résidu après miction représentent les explorations les plus adaptées


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